Tous les matins, Laurent Guimier et la rédaction d'Europe 1 sélectionnent pour vous le meilleur des déclarations et des petites phrases politiques du jour.
La mise en examen du procureur Philippe Courroye, un proche du Président de la République, va droit au cœur de Dominique de Villepin. L'affaire rappelle des souvenirs à l'ancien Premier ministre, relaxé dans l'affaire Clearstream. N'oublions pas la "présomption d'innocence" prévient-t-il. Avant de pointer la responsabilité du "patron du Garde des sceaux", un certain... Nicolas Sarkozy.
Réponse dix minutes plus tard du directeur général de la police, Frédéric Péchenard. L'invité de Jean-Pierre Elkabbach affirme n'avoir reçu aucun ordre venant d'en haut.
Au même moment, une autre enquête judiciaire s'ouvre. Elle concerne les agences de notation : Standard & Poor's, Moody's et consors. C'est Jean-Louis Borloo qui s'y colle sur Public Sénat. Le "vieil avocat" rappelle à l'ordre les "deux types" qui dégradent la France et ses belles institutions. Et réclame des dommages et intérêts.
Jean-Claude Mailly, le patron de Force Ouvrière, n’est pas contre l’idée d'une action judiciaire... Pas sûr toutefois qu’il en parlera à la table du sommet de crise qui commence ce matin à l’Elysée... Pour lui, les présumés coupables sont ailleurs...
Suite et fin du feuilleton Eric Besson - Ségolène Royal. Souvenez-vous. Hier matin sur Twitter, Eric Besson regrettait son ancienne camarade du PS. Ils s'étaient recroisés lundi au cours d'une visite officielle dans le Poitou. Le ministre, un brin nostalgique, lançait "elle n’a pas changé, moi j’ai vieilli...". Ségolène lui a répondu hier soir sur I>TELE. Cinq ans après, elle n'a toujours pas digéré la "spectaculaire trahison" d'Eric Besson qui avait rejoint les troupes de Sarkozy en plein milieu de la campagne. On comprend mieux pourquoi ils se sont juste serré la main...
"Donnons définitivement l'indépendance à la justice" (Villepin) :