Betancourt: les espoirs renaissent

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le gouvernement colombien a accepté de créer une "zone de rencontre" afin de procéder à l'échange d'Ingrid Betancourt et de 44 autres otages des Farc contre 500 guérilleros. Le président colombien Alvaro Uribe l'a annoncé vendredi. La question de la "démilitarisation" de la zone revendiquée par la guérilla marxiste, reste floue.

Des progressions dans le cadre de la détention en Colombie d'Ingrid Betancourt... Le gouvernement colombien accepte la proposition de l'Eglise catholique de créer une "zone de rencontre" pour procéder à un échange de prisonniers, a annoncé Alvaro Uribe. "Cette zone de rencontre en zone rurale sera de 150 km2, des observateurs internationaux seront présents dans cette zone de préférence sans population civile ou très peu" a indiqué le président colombien. "Il ne doit pas y avoir de postes militaires ou de police qu'il faille déplacer" et les parties participant aux négociations ne doivent pas être armées", a-t-il prévenu.

L'église catholique et le Haut commissaire pour la paix Luis Carlos Restrepo doivent organiser les négociations pour s'accorder sur cette "zone de rencontre". Le ministre de la Défense a précisé qu'elle ne devra pas exister plus de 30 jours. Par ailleurs, Alvaro Uribe a indiqué qu'il allait organiser un fonds spécial de 100 millions de dollars afin de payer les guérilleros des FARC qui livrent leurs otages aux autorités.

Pour les proches d'Ingrid Betancourt, c'est une bonne nouvelle. L'ancien mari de la Franco-Colombienne, Fabrice Delloye, estime que c'est l'effet des messages adressés aux rebelles par le Président Nicolas Sarkozy.