Jean-Louis Borloo a insisté jeudi sur Europe 1 sur "les exigences" du Parti radical pour le sommet social organisé par l'Elysée le 18 janvier prochain.
"Si François Fillon veut me faire un cadeau en 2012", a souligné le président du Parti radical, il doit faire avancer le dossier des "chibanis", les vieux en arabe. "Ils sont venus il y a quarante ans en France. Ils ont défendu l'industrie française, ils venaient d'Algérie. Ils n'ont pas demandé le regroupement familial. Ils souhaitent repartir dans leur pays. Ils ne pouvaient pas le faire parce que leurs points de retraite n'étaient pas suffisants. Ils sont 35.000, dans des baraquements Sonacotra, à Marseille ou à Paris. Ils veulent rentrer dans leur pays", a précisé le président du Parti radical.
"C'est l'honneur d'une civilisation de respecter ses anciens" :
"La dernière loi votée en 2007, c'est la loi des chibanis où on a inventé une allocation pour leur permettre de rentrer chez eux, tout en continuant à toucher cette allocation. Les décrets d'application ne sont pas parus. C'est l'honneur d'une civilisation de respecter ses anciens. Je souhaite que ces décrets d'application soient enfin publiés", a conclu Jean-Louis Borloo en précisant qu'il avait demandé à Nicolas Sarkozy que la question "soit à l'ordre du jour du sommet social".