Jean-Louis Borloo, qui a renoncé à concourir à l'élection présidentielle de 2012, prône "une forme d'union nationale" pour redresser la France et estime que l'heure n'est plus à l'"homme providentiel". Le président du Parti radical a déçu les espoirs centristes en annonçant le 2 octobre qu'il ne briguerait pas la magistrature suprême, une décision "réfléchie" et "responsable", explique-t-il dans "Libre et engagé", un livre à paraître jeudi.
L'ouvrage devait constituer initialement le programme du candidat putatif, il détaille aujourd'hui ses convictions et propositions pour la campagne présidentielle, destinées tout autant à la gauche qu'à la droite. L'ancien ministre de l'Ecologie, qui souligne ne "pas courir après un quelconque poste", précise qu'il dira "le moment venu" qui, à ses yeux, les incarne le mieux.
"Je ne suis en guerre contre personne. Nulle vengeance, aucune amertume", souligne Jean-Louis Borloo, clément avec ceux qui ont contribué à dessiner son parcours politique - Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, Dominique de Villepin, et enfin Nicolas Sarkozy et François Fillon.