Jean-Louis Borloo, président du Parti radical, a reconnu faire l'objet de pressions politiques, mardi matin sur Europe 1. "Des pressions, oui, il y en a", a-t-il déclaré, refusant de dire de quelles pressions il s'agit. "Vous savez c'est le principe d’Archimède, plus il y a de pressions dans un sens, plus la force contraire est élevée", a-t-il poursuivi. "Mais ça n'a aucune importance", a estimé le centriste.
"Moi je respecte l'UMP, je respecte le président de la République. Je demande simplement un respect équivalent" :
"Moi je veux une majorité beaucoup plus large que l'UMP. Plus sociale, plus écologiste", a poursuivi le centriste, ajoutant qu'"on a des regards différents. Je ne crois pas à un président qui décide plutôt seul. Je pense qu'un président doit s'appuyer sur les forces vives de la nation". "Je suis un être libre et complètement respectueux des autres", a conclu le président du Parti radical.