Jean-Louis Borloo dit "non" à Annecy. L'ancien numéro deux du gouvernement a déclaré qu'il ne présidera pas le groupement d'intérêt public (GIP) qui porte la candidature de la ville à l'organisation des JO d'hiver de 2018, dans un entretien auJournal du Dimanche.
"Il faut quelqu'un pour porter à fond ce dossier, une pointure à plein temps pour les six mois qu'il reste avant la désignation", a assuré Jean-Louis Borloo, qui s'est vu proposer ce poste par la ministre des Sports, Chantal Jouanno.
"Un manque de disponibilité"
"Moi, en mon âme et conscience, je ne pourrai pas le faire. C'est d'abord un manque de disponibilité plutôt qu'un manque d'intérêt. Je ne présiderai donc pas Annecy 2018. Quand je m'engage, j'ai l'habitude de le faire pleinement, comme à Valenciennes" dont il a présidé le club de football, a-t-il ajouté. En revanche, s'il "peut aider d'une façon ou d'une autre" la candidature savoyarde, Jean-Louis Borloo "le fera volontiers".
Devant son refus de présider Annecy 2018, Chantal Jouanno lui a proposé un rôle d'ambassadeur. "Je ne sais pas trop sous quelle forme, on n'a pas approfondi le sujet. Je verrai ça lundi", a-t-il expliqué.
L'assemblée générale qui doit valider la dissolution de l'association Annecy 2018 pour la transformer en GIP est prévue le 10 janvier. Le 11, les responsables de la candidature sont attendus à Lausanne pour déposer le dossier au siège du CIO. Les quelque 100 membres du CIO doivent élire la ville hôte des jeux Olympiques d'hiver 2018 le 6 juillet à Durban entre Annecy, Pyeongchang (Corée du sud) et Munich (Allemagne).