La secrétaire d'Etat à la Jeunesse a confié au Parisien être inquiète par la montée des partis islamistes après les élections en Egypte, au Maroc et en Tunisie. "Je ne connais pas d’islamisme modéré", dit-elle.
"La démocratie n’est pas un supermarché où l’on pourrait prendre uniquement ce qui nous fait plaisir", ajoute la secrétaire d'Etat. Selon cette juriste de formation, un Etat fondé sur la charia "est nécessairement une restriction des droits et libertés".
Pour autant, "il ne s’agit pas de rompre les liens diplomatiques" avec ces pays, assure-t-elle, ajoutant qu'elle réagit "en tant que citoyenne"