"C'est une grève incompréhensible et affligeante", a lancé Dominique Bussereau, au micro de RMC mardi matin. "C'est la troisième ce trimestre. J'observe, d'ailleurs, que ça se déroule dans une sorte de course à l'échalote et de cacophonie syndicale puisque la CFDT n'appelle pas à la grève", a-t-il ajouté.
En effet, la CFDT ne s’est pas jointe à l’appel lancé par la CGT et Sud-Rail (58 % des voix aux dernières élections professionnelles de mars 2009) à faire grève pour protester contre la réduction des effectifs et leurs conditions de travail notamment.
Pas de négociations
Mardi matin, le pdg de la SNCF Guillaume Pepy a plaidé sur RTL pour des négociations avant tout mouvement de grève. "Ma méthode, a-t-il expliqué, (c'est) on négocie avant. La négo rapporte plus que la grève parce que c'est ça qui permet de protéger les usagers et la SNCF. Une grève ça coûte 20 millions d'euros par jour", a-t-il précisé.
La direction de la SNCF prévoit que 70% des TGV, 60% des TER et 60% des transiliens aux heures de pointe circuleront mercredi, le trafic restant normal pour les Eurostar, les Thalys et les TGV vers l'Allemagne.