Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a déclaré mardi comprendre "le cri d'alarme" exprimé par la Cour des comptes dans son audit des finances publiques, sans pour autant approuver certaines de ses suggestions.
Le rapport accorde "un satisfecit au gouvernement sortant lorsqu'il dit que le redressement des comptes a commencé en 2011", s'est félicité sur France Inter Jean-Louis Borloo, qui fut ministre d'Etat sous Nicolas Sarkozy
"La croissance étant en berne, il nous dit qu'il faudra faire plus d'efforts", constate le patron des radicaux en pointant "deux prises de risque dans l'expression de la Cour des comptes". "La première lorsqu'elle suggère temporairement une hausse de la TVA ou de la CSG, voire des deux. Ensuite lorsqu'elle pousse un cri d'alarme très fort sur la masse salariale de la fonction publique qui laisse entendre qu'il faudra, ou baisser l'indice du point de la fonction publique ou la masse salariale, c'est-à-dire les salaires directs des fonctionnaires", souligne-t-il.
Partage-t-il ces propositions? "pas franchement", répond Jean-Louis Borloo "mais je comprends le cri d'alarme".