Le président de l'UMP Jean-François Copé a estimé mercredi que si les faits reprochés à l'ex-ministre délégué au Budget Jérôme Cahuzac étaient avérés, ce serait "extrêmement grave", en défendant à l'Assemblée nationale la motion de censure du gouvernement.
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"Certes, M. Cahuzac a démissionné sous la pression judiciaire. Et si les faits étaient avérés, cela serait extrêmement grave. Mais notre honneur est d'avoir respecté la présomption d'innocence. Honneur dont vous avez singulièrement manqué lorsque vous étiez dans l'opposition", a-t-il lancé aux socialistes lors de son discours à la tribune.