Un débat au niveau européen sur la pertinence en temps de crise de la règle des 3% de déficits publics assignée par Bruxelles aux Etats membres de l'UE serait "certainement souhaitable" mais "la France ne demande rien", a déclaré dimanche le ministre du Budget.
Plusieurs responsables socialistes, dont le futur premier secrétaire du PS Harlem Désir et le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, ont exprimé des réserves sur l'objectif du gouvernement de ramener le déficit public français à 3% du produit intérieur brut (PIB) fin 2013 et plaidé pour un assouplissement des exigences européennes.
"Ce débat est certainement souhaitable, mais la France ne demande rien", a commenté Jérôme Cahuzac sur Radio J.