Invité vendredi sur Europe 1, Jérôme Cahuzac est revenu sur la suppression du bouclier fiscal, qu'il qualifie de "très bonne chose". "Cette mesure était une sottise, de surcroît, très injuste", a estimé le président de la commission des Finances à l'Assemblée nationale. "C'était devenu politiquement insupportable pour le président de la République et sa majorité", a poursuivi le député socialiste. "Il faut maintenant pour le pouvoir donner l'impression que cette suppression ne se fait pas sous la pression de l'opinion mais dans le cadre d'une réforme plus globale de la fiscalité. On conteste cette vision des choses", a-t-il fait valoir.
Quant à la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune, Jérôme Cauzac a rappelé que l'ISF "rapportait toujours quatre milliards d'euros" à l'Etat. "Cet impôt concernait des foyers ayant un patrimoine d'au moins 1,2 million d'euros", a-t-il souligné. "Je ne suis pas certain que le moment soit bien choisi pour s'occuper d'une minorité de citoyens qui, peut-être ne sont pas parmi les pus fortunés du pays, mais qui ne sont évidemment pas ceux qui sont les plus défavorisés", a conclu la socialiste.