Jean-Christophe Cambadélis, tout nouveau patron du parti socialiste, a réagi jeudi matin sur Europe 1 aux annonces de Manuel Valls, mercredi : "Nous nous attaquons au premier problème, qui est celui des déficits. Il y aura des réformes structurelles, mais dans l’instant, nous faisons cela. Manuel Valls a pris le taureau par les cornes, il a annoncé un certain nombre de décisions. C’est un commencement. Cela ne sera pas suffisant s’il n’y a pas de croissance, et pour cela, il faut que l’Europe tire la croissance. Et pour cela, il faut une tout autre orientation à Bruxelles."
Interrogé sur les propos de Michel Sapin, qui a annoncé que la France a obtenu de ses partenaires européens un rythme un peu moins rapide de baisse de ses déficits, Jean-Christophe Cambadélis a jugé bon de faire une mise au point : "je ne suis pas le porte-parole du gouvernement. Je suis le porte-parole du PS. Je veux bien discuter de ce que disent les ministres, mais je ne suis pas leur porte-parole. C’est peut-être le changement d'attitude du Parti socialiste. Oui, il faut changer les critères de Maastricht, qui ont été élaborés avant la crise. C’est tout l’objet des élections européennes. Il faut changer leurs contenus, et leur trajectoire. Et je suis très heureux que l’on ait pu gagner un peu de temps sur la réduction des déficits."