Méprisée, Eva Joly ? La candidate EELV à l'Elysée a assuré mardi sur BFMTV et RMC avoir ressenti le même "mépris" dans la campagne présidentielle que lors de son arrivée en France comme jeune fille au pair, visant particulièrement le journaliste Jean-Pierre Elkabbach.
"Je me dis que c'est le mépris que vivent des millions de Français, ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère d'argent dans la bouche, ceux qui ont un accent, qui sont un peu différents", a poursuivi l'eurodéputée. "Dans cette campagne, ça revient vraiment très fortement", a-t-elle insisté, s'en prenant notamment à Jean-Pierre Elkabbach qui l'avait interviewée la veille sur Europe 1.
Réponse de Jean-Pierre Elkabbach
"Tout son être respire le mépris", selon elle. Une accusation a laquelle a rapidement répondu le journaliste politique. "Je ne lui en veux pas de se sentir agressée quand elle est mal à l'aise. Eva Joly parle souvent de ce qu'elle ignore. Malheureusement, en politique, aussi. Hier, elle était très floue et imprécise. C'est pas du mépris. J'ai la même exigence envers tous les candidats à la présidentielle", a réagi Jean-Pierre Elkabbach, mardi sur Europe1.
"Sans doute lui est-il désagréable d'avoir parlé, hier, de la comparaison de la ville palestinienne de Gaza avec les camps de concentration. C'est une faute qu'elle se reproche. Quand elle ne sait pas répondre, elle en rejette généralement la responsabilité sur l'autre", a-t-il ajouté.