L'élection présidentielle serait repoussée, au maximum de 35 jours, si l'état de santé d'Eva Joly, hospitalisée dimanche après une chute, l'empêchait durablement de mener sa campagne, aux termes de la Constitution.
"Si avant le premier tour, un des candidats décède ou se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l'élection", précise l'article 7 de la loi fondamentale, depuis une révision constitutionnelle votée en 1976 durant le mandat de Valéry Giscard d'Estaing.
En cas de maladie d'un candidat, le Conseil constitutionnel devrait être saisi par l'intéressé qui se déclarerait "empêché". La haute juridiction déterminerait alors dans quelle mesure il y a effectivement empêchement. Si sa réponse était positive, le scrutin serait reporté d'un peu plus d'un mois maximum.