Carla Bruni-Sarkozy est revenue jeudi soir sur son ressenti sur le quinquennat stressant de son mari. "Je fais beaucoup d'erreurs. J'ai évité la boulette magistrale parce que je fais très attention, mais j'ai très peur", a confié la première dame dans une interview accordée à C à vous sur France 5.
"Critiques", "mauvaise foi", "mensonges"
L'ancienne mannequin a aussi dénoncé l'attitude des médias: "ils sont très à charge contre mon mari... Vous en connaissez, vous, des journalistes qui sont pour mon mari ou même juste neutres ?", a-t-elle lancé. "Le taux de critiques a atteint un niveau incroyable. Et de mauvaise foi, et de mensonges", a-t-elle ajouté, affirmant que la presse inventait "tout le temps" des propos qu'elle n'a pas tenus. "La liberté de la presse, c'est ça. Et même si j'en fais les frais, il vaut quand même mieux ça que de vivre dans une dictature", a-t-elle cependant souligné.
Pour autant, "ces cinq ans ont été les plus extraordinaires de ma vie", a dit Carla Bruni-Sarkozy, expliquant que si elle avait autrefois souhaité que son mari ne se représente pas à l'élection présidentielle, c'était parce qu'elle avait "peur pour lui".
"La caméra, c'est dangereux pour les enfants"
Carla Bruni-Sarkozy a réaffirmé qu'elle ne s'afficherait jamais avec ses enfants : "la caméra, c'est très dangereux pour les enfants, j'adore voir ceux des autres, mais moi je ne montre pas les miens, j'ai le droit", a-t-elle dit, ajoutant : "je protège les miens parce que ça me terrorise pour eux".
L'émission s'est achevée par une chanson de Carla Bruni-Sarkozy. Accompagnée d'un guitariste, elle a interprété l'une de ses dernières chansons, Déranger les pierres de son album intitulé Comme si de rien n'était enregistré en 2008.