Bernard Cazeneuve ne perd pas de temps. Dès mercredi soir, quelques heures après sa nomination au ministère de l’Intérieur, l’ex-ministre du Budget était sur le terrain pour rencontrer des policiers, des gendarmes et des pompiers. Invité d’Europe 1 vendredi matin, il a fait part de toute sa détermination pour apporter la sécurité aux français, afin d’apaiser leur colère.
"Le ministre de l'apaisement". "Mon objectif, c’est de faire en sorte qu’il n’y ait pas de zone de relégation. Qu’il n’y ait aucun point du territoire où la sécurité n’est pas assurée", a affirmé le nouveau ministre de l’Intérieur. "Parce que lorsque les Français sentent qu’ils sont relégués, abandonnés, alors le sentiment d’insécurité augment, et la colère aussi. Et moi, je souhaite aussi être le ministre de l’apaisement. La sécurité, c’est l’apaisement. Le ministre de l’Intérieur, c’est aussi le ministre de l’Etat, le ministre de l’apaisement."
"L’autorité passera". Le ministre de l’intérieur a également répondu à ceux qui craignent qu’il n’ait pas la poigne suffisante pour le poste. "Tous ceux qui ont travaillé avec moi savent que l’autorité existe. Elle n’est pas l’exubérance, elle n’est pas l’agitation, elle n’est pas l’énervement. Elle est une sérénité, une précision, une rigueur. Et l’autorité passera", a-t-il prévenu. "L’autorité des forces de police doit s’incarner sur le territoire national. J’en suis le patron, et lorsque des actes délictueux auront été commis, le droit doit passer. C’est aussi pourquoi je suis très soucieux de la bonne articulation entre les forces de police et de gendarmerie et la police".
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