L'INFO. Qu'attend Jean-François Copé du discours de politique générale que doit prononcer le Premier ministre Manuel Valls mardi ? Le président de l'UMP affirme vouloir entendre le "détail des 50 milliards" d'euros d'économie, "l'abandon de la réforme pénale" ou encore celle des rythmes scolaires, dans une interview au Journal du dimanche.
"Un gouvernement incomplet". A deux jours du discours, Jean-François Copé note aussi "qu' y a d'ailleurs quelque chose d'incongru pour un Premier ministre à demander au Parlement la confiance alors qu'il présente un gouvernement incomplet" puisque les secrétaires d’État doivent être nommés après le discours de Manuel Valls. Alors qu'on lui fait remarquer que ne pas soutenir le pacte de responsabilité, ce serait quand même un mauvais signe pour les entreprises, le président de l'UMP répond: "Voilà trois mois qu'on nous parle de ce pacte. Êtes-vous capable de me dire de quoi il en retourne exactement ?".
Les municipales, "un séisme". Jean-François Copé revient aussi sur les élections municipales, qui ""ont marqué un séisme dont on n'a pas encore mesuré toute l'ampleur". "Cette victoire de la droite marque l'aube d'un grand changement dans la vie politique de notre pays", note-t-il. "L'UMP est la grande gagnante" du scrutin, alors que "notre parti était réputé incapable de se reconstruire après la défaite de 2012", ajoute le député-maire de Meaux. "Cet énorme résultat nous encourage et nous engage. Nous avons désormais plus qu'avant le 30 mars une responsabilité devant les Français. L'UMP va changer de dimension. En 2012, nous étions un parti en lambeaux. À présent, premier parti de France, nous pouvons poursuivre le travail de refondation et bâtir un projet présidentiel".
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