Jeudi 8 septembre
Le ton monte dans la campagne pour la primaire socialiste.
Hier, à Toulouse, Martine Aubry a critiqué, sans le nommer, François Hollande. "Nous ne battrons pas le président sortant (…) sans une volonté et une clarté dans le changement, pas un aménagement. Si nous disons, les emplois d'avenir, on verra, la sortie du nucléaire, on verra, le non-cumul des mandats, on verra… Je crains que les Français disent à leur tour : voter pour vous ? On verra !"
Ce matin, dans Le Figaro, Ségolène Royal cogne plus durement sur ses rivaux. "Le point faible de François Hollande, c'est l'inaction. Est-ce que les Français peuvent citer une seule chose qu'il aurait réalisée en trente ans de vie politique ? " Quant à Martine Aubry, "sa seule expérience électorale, c'est une législative perdue en 2002".
Se vérifie ainsi une loi des campagnes électorales. Plus un candidat est devancé, plus il se met à attaquer