L'INFO. Serait-ce devenu la nouvelle marotte de nos dirigeants politiques ? Après Nicolas Sarkozy qui veut en finir avec l'UMP et Marine Le Pen qui, par la voix de ses lieutenants, ne ferme pas la porte à un abandon de la marque Front national, c'est au tour de Manuel Valls de laisser entendre que le Parti socialiste pourrait lui aussi être rebaptisé. Et ce n'est pas la première fois que le Premier ministre lance cette idée.
>> A LIRE AUSSI - Le Pen : "Le FN n’est pas une marque commerciale"
"Bâtir une maison commune" de "toutes les forces progressistes". Dans un entretien à L'Obs, dont des extraits ont été publiés mercredi sur le site Internet, Manuel Valls propose de "bâtir une maison commune" de "toutes les forces progressistes", sous la forme d'une fédération ou d'un parti commun, face à la "menace d'une droite dure et d'une extrême droite qui progresse". Et le Premier ministre se dit également "pourquoi pas" favorable à un changement de nom du Parti socialiste, une idée qu'il avait portée en 2007 et en 2011 et qui avait suscité d'importants remous dans le parti.
>> A LIRE AUSSI - Sarkozy change tout ? Le FN ne change rien !
Cambadélis préfère qu'on garde "le beau nom" de parti "socialiste". "Mais ce changement (de nom) ne peut être que l'aboutissement d'un processus", nuance tout de suite le chef du gouvernement qui défend, dans cet entretien réalisé samedi, une gauche "pragmatique, réformiste et républicaine". Sans inclure le qualificatif "socialiste". Ce qui n'a pas manqué de faire réagir Jean-Christophe Cambadélis, patron de la rue de Solferino, qui préfererait que que l'on "garde" le "beau nom" de parti "socialiste". "Si je suis favorable à changer la carte d'identité du Parti socialiste, je ne suis pas favorable au changement de nationalité", a-t-il encore estimé.