Au lendemain de l'annonce de la décision de François Bayrou de voter François Hollande, la classe politique ne parle plus que de ça. Dans le grand entretien du JDD.fr, Luc Chatel avoue être "un peu dubitatif sur l'effet de ces annonces. Personne n'est propriétaire de ses électeurs. Les Français sont libres et frondeurs. Ils n’aiment pas les diktats. Dimanche ils décideront selon un seul critère : ce qui a leurs yeux et a leur cœur est le mieux pour le pays qu’ils aiment."
Benoît Hamon, également interrogé par le site du Journal du Dimanche, estime de son côté que "c'est la position somme toute assez naturelle d’un homme politique du centre qui, face à l’exaspération - pour ne pas dire l’écoeurement qu'a provoqué la campagne de second tour de Nicolas Sarkozy dans le recyclage de tous les thèmes du FN - fait un choix à titre individuel au nom des valeurs. C’est la conséquence assez logique d’une radicalisation très forte du discours politique de la droite."