"On a construit l’Europe, l’euro. Ce n’est pas pour lâcher le premier d’entre nous qui a une difficulté au premier coup de vent". François Chérèque n’a pas caché sa colère dimanche sur Europe 1 face aux voix qui s’élèvent en Allemagne mais aussi en France pour critiquer le plan d’aide accordé à la Grèce vendredi.
Chérèque défend la famille Europe
Le secrétaire général de la CFDT a évidemment écarté l’idée d’une sortie de la Grèce de la zone euro. "Ce serait un signe catastrophique pour les autres pays européens qui ont des difficultés. Quand on crée une famille, quand un des membres de la famille est en difficulté, on lui vient en aide, on ne lui demande pas de changer de famille", a-t-il martelé.
"Si j’étais grec, je me dirais ‘pourquoi nos amis européens ne sont pas venus plus vite nous aider ?’", a même expliqué François Chérèque.
Pour lui, "l’Europe réagit trop tard" :
"On ne manque pas de richesses, en France et en Europe. Le problème, c’est le partage", a conclut François Chérèque.