La promesse. "L'année n'est pas terminée et nous y sommes quasiment", a assuré jeudi Jean-Marc Ayrault, invité du 20h de TF1, interrogé sur la promesse d'inverser la courbe du chômage avant 2014. "Les chiffres du mois dernier sont bons (une baisse de 25.500 inscrits à Pôle emploi en octobre, ndlr). Attendez les chiffres du mois prochain", a martelé le Premier ministre. "Cet objectif de l'inversion, nous allons l'atteindre. Pas pendant quelque mois, mais durablement", a-t-il promis.
Ayrault clashe la grande Bretagne... Le Premier ministre en veut pour preuve le "retour de la croissance en 2014". Et selon lui, il s'agit même de l'ultime rempart contre la pauvreté. Pauvreté que n'aurait pas totalement éradiquée nos voisins. "La France retrouve le niveau de richesse nationale, de PIB, d'avant la crise de 2008. La Grande-Bretagne ne l'a toujours pas fait", a ainsi rétorqué Jean-Marc Ayrault, alors qu'on lui faisait remarquer que Londres avait réduit son niveau de dépenses publiques de 60 milliards d'euros, contre 15 milliards pour la France.
"La Grande-Bretagne, avec la masse de pauvreté qu'elle a généré, est dans une situation bien moins bonne que la France", a-t-asséné. Le Premier ministre veut "sauver le modèle Français, et non pas aller chercher ailleurs".
... Et se réconcilie avec Hollande. Pour "sauver le modèle Français", le Premier ministre met encore une fois en avant sa promesse de "grande réforme fiscale". N'a-t-elle pas pourtant déjà fait pschit ? "Nous avons à peine commencé que cela aurait déjà fait pschit ? François Hollande et moi sommes en total accord", a rétorqué Jean-Marc Ayrault. Le Premier ministre avait pourtant assuré le mois dernier que la question de la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG serait mise sur la table de la concertation sur cette réforme, ce que refuse l’Élysée. "Je ne parlerai pas de telle ou telle technique. Le chantier est lancé", a simplement commenté Jean-Marc Ayrault jeudi.