Eric Ciotti, directeur de campagne de François Fillon, a dénoncé dimanche soir l'"intoxication" des représentants du camp Copé sur de supposées "irrégularités" dans un bureau de Nice, assurant qu'il n'y avait qu'une seule voix d'écart entre bulletins et d'émargements. Le camp de Jean-François Copé a annoncé qu'il allait saisir la Cocoe (commission interne de contrôle du scrutin) pour des irrégularités dans la 1e circonscription des Alpes-Maritimes, à Nice, où 1.178 bulletins auraient été comptabilisés pour 590 émargements, a affirmé Valérie Rosso-Debord, ancienne députée, pro-Copé, dans la soirée. Un huissier s'est rendu dans ce bureau pour refaire les comptes.
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Après ce contrôle, "il y a écart d'une voix entre les émargement et les bulletins trouvés dans l'urne, c'est ça la vérité, le reste c'est de l'intoxication", a dit Éric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, sur BFMTV.
"J'interdis à quiconque de remettre en cause ce résultat. Vous (les médias, ndlr) avez été les victimes d'une véritable opération d'intoxication et de manipulation en ce qui concerne ce bureau", a-t-il poursuivi. "A la question de savoir qui était responsable de cette opération, il a répondu: "j'ai entendu des propos aujourd'hui de représentants de l'autre candidat".