Le Parti socialiste a qualifié d'"aveu d'échec" et d'"opération électorale" l'annonce de Nicolas Sarkozy mardi de ne pas fermer de classes en 2012 et a dénoncé le fait que dans le même temps 14.000 suppressions d'emplois soient prévues dans l'Education. Il n'y aura "aucune fermeture de classe" dans les écoles primaires à la rentrée 2012, hors critères démographiques, a assuré mardi Nicolas Sarkozy, lors d'un déplacement en Lozère sur le thème de l'école.
Cette "promesse (...) d'un moratoire (...) est un énorme aveu d'échec et une opération électorale dont personne n'est dupe", écrit Bruno Julliard, secrétaire national à l'Education, dans un communiqué. "Aveu d'échec, car N. Sarkozy reconnaît que les suppressions de postes entraînent des difficultés insurmontables pour les établissements", affirme-t-il.
La rentrée de 2012 suivant "de quelques mois les élections présidentielles, législatives et sénatoriales", les élus UMP "s'inquiètent de plus en plus ouvertement des effets des suppressions de postes et de fermetures d'écoles sur leur réélection", fait remarquer M. Julliard.