L'avocat général Jean-Louis Perol a maintenu lundi que Dominique de Villepin s'était rendu coupable de "complicité par abstention" dans l'affaire Clearstream, en d'autres termes qu'il aurait dû stopper l'instigateur de la calomnie, Jean-Louis Gergorin.
Il y avait "une convergence d'intérêts entre Dominique de Villepin et Jean-Louis Gergorin, l'un au sein d'EADS, l'autre au sein de l'UMP", a affirmé l'avocat général. Le premier cherchait à écarter Nicolas Sarkozy de la route de l'Elysée, tandis que l'ancien vice-président d'EADS tentait de faire de même avec ses rivaux au sein du groupe aéronautique.