Luc Chatel s'est attardé dimanche matin sur le "crime odieux" dont été victime Clément Méric, le jeune militant d'extrême gauche mort après une bagarre mercredi avec des skinheads. "Ça m'a bouleversé, comme tous les pères de famille", a déclaré le vice-président de l'UMP lors du Grand rendez-vous Europe 1/i>Télé/Le Parisien-Aujourd’hui en France.
"C’est atroce, c’est terrible de mourir à 18 ans pour défendre des idées à l’âge où on veut s’engager. Il faut laisser place à l’enquête, je fais confiance à la justice pour trouver les auteurs et les sanctionner", a ajouté l'ancien ministre. "S'il s’avère que le ou les auteurs de ce crime appartiennent à un groupuscule et que manifestement c’est l’idéologie qui a fait qu’on en est arrivé là, je serais naturellement aux côtés du gouvernement pour encourager l’interdiction d’un tel groupe", a-t-il ajouté, dénonçant au passage "une récupération démagogique politicienne".