"On en a pas fait assez en matière de compétitivité. Il faut rompre et avec la politique que l'on a conduit pendant cinq ans, et avec la politique du gouvernement actuel", a reconnu dimanche l'ancien Premier ministre François Fillon, invité du Grand rendez-vous. Pourquoi sa "thérapie de choc sur le coût du travail" n'a-t-elle pas été faite sous sa gouvernance ? "En 2007, personne n'avait conscience de la gravité de la crise, qu'un État pouvait être mis en situation de faillite", a-t-il développé. "Enfin, il y avait, entre Nicolas Sarkozy et moi, une appréciation différente sur ce sujet", a-t-il poursuivi. "J'ai été pendant cinq ans un Premier ministre loyal de Nicolas Sarkozy, probablement le plus loyal de la Ve République", a-t-il également reconnu.