Le président du groupe UMP à l’Assemblée a rappelé sa position : une interdiction totale.
"Ma détermination est totale". Invité jeudi sur Europe 1, Jean-François Copé a rappelé sa position sur le sujet houleux de ces dernières semaines, l’interdiction de la burqa et le casse-tête juridique qui attend députés et sénateurs.
"Sur ce débat, on a beaucoup progressé, a assuré le député de Seine-et-Marne. "Il y a encore quelques semaines, j’en prenais plein la tête, y compris de quelques ministres zélotes sur le thème : "Il fait ça de manière très très personnelle".
"Aujourd’hui, on a bien avancé, on est tous d’accord pour dire qu’il faut une résolution et une loi. Une proposition de loi d’interdiction de la burqa a été déposée et a été signée par 215 deputés. 215 députés qui signent une proposition de loi, ce n'est pas si fréquent" s’est félicité le député-maire de Meaux.
"Maintenant, la question est de savoir si on fait une loi d’interdiction totale comme je le souhaite, ou partielle comme le souhaitent certains. En gros, on pourrait l’interdire dans les bureaux de poste mais pas dans les boulangeries", a ironisé Jean-François Copé. Et de prévenir : "une mesure partielle sera totalement inapplicable".
Au sujet des prises de bec entre Michèle Alliot-Marie et Brice Hortefeux, Jean-François Copé relativise :"les débats entre le ministres de l’Interieur et de la Justice, c’est consubstanciel à la fonction. Ce sont deux missions qui ont vocation à se compléter et à travailler parfois avec des divergences. C’est assez traditionnel", résume le député de Seine-et-Marne.