Jusqu'à présent, il était resté étrangement silencieux. Jean-François Copé, a assuré, mardi sur Europe 1, être en phase avec Nicolas Sarkozy sur la sécurité et les expulsions de Roms, qui divisent la droite.
"J'ai suffisamment de points de désaccord depuis trois ans avec Nicolas Sarkozy sur certains sujets pour pouvoir, de la même manière, dire sans états d'âme que, lorsqu'il s'agit de nos fondamentaux, j'adhère totalement", a insisté le patron des députés UMP, qui sera reçu mardi matin à l'Elysée par le chef de l'Etat.
Plus du côté de Sarkozy que de Fillon
A la question : "dans cette querelle qui divise la droite, vous êtes plutôt du côté de Nicolas Sarkozy que du côté de François Fillon, dont tout le monde a compris qu'il n'était pas forcément à l'aise dans cette séquence?", le député-maire de Meaux a également acquiescé sans hésiter : "ma réponse est oui. Je le dis d'autant plus que je ne laisserai pas faire croire que notre pays n'est pas un pays généreux".
Copé au gouvernement ?
Jean-François Copé a, en outre, réaffirmé qu'il n'avait pas l'intention de quitter l'Assemblée nationale pour entrer au gouvernement à l'occasion du prochain remaniement, programmé cet automne après la réforme des retraites. "Ah non, non ! Ce n'est pas dans ça que je suis...", a-t-il simplement répondu.
Son nom est régulièrement cité dans la presse comme possible poids lourd du futur gouvernement, voire comme remplaçant potentiel du Premier ministre François Fillon à Matignon.