Le numéro un de l'UMP est allé battre campagne mercredi en Corrèze, fief du candidat socialiste à la présidentielle. Jean-François Copé s'est attaqué au bilan local "calamiteux" de François Hollande, à la tête du département depuis 2008. Il a ainsi abordé son "seul bilan" puisqu'il n'a "jamais été ministre", lors d'un déplacement à Malemort-sur-Corrèze, à quelques kilomètres de Brive-la-Gaillarde.
"Il est temps qu'à Paris, on réalise ce que veulent dire pour les contribuables corréziens les conséquences de la politique de François Hollande", a-t-il souligné. "Il y a le François Hollande de Paris, celui qui fait des grandes phrases, attaque Nicolas Sarkozy et ne fait pas de proposition concrète" et "puis il y a le François Hollande de la Corrèze, le laboratoire de ce qu'il pourrait être tenté de faire pour la France si demain, ce qu'à Dieu ne plaise, il devait être élu président de la République", a jugé Jean-François Copé.
"En quatre ans, la dette a augmenté de 110 millions d'euros, les dépenses de fonctionnement ont augmenté de 30% depuis 2007, la taxe foncière s'est accrue de 9% et il a matraqué les classes moyennes en rendant les transports publics scolaires, gratuits, payants selon les revenus", a ajouté le secrétaire général de l'UMP.