Jean-François Copé, numéro un de l'UMP, a assuré mercredi que "le premier passif" du premier mois de présidence Hollande était "la dégradation" des relations franco-allemandes, qu'il impute au chef de l'Etat français.
Alors que la chancelière Angela Merkel est attendue dans la soirée à Paris, le député-maire de Meaux a affirmé sur France 2 : "Si on devait faire le bilan du premier mois d'exercice des fonctions présidentielles de M. Hollande, ce qui pour moi est le premier passif", c'est "la dégradation extrême des relations entre la France et l'Allemagne, à l'initiative, hélas, du président français". "Les provocations se sont multipliées, c'est très inquiétant", a insisté M. Copé.
N'est-ce pas dû au fait que le chef de l'Etat tient tête à la dirigeante allemande ? "Mais on n'est pas dans un match !", s'est exclamé le secrétaire général de l'UMP. "C'est en faisant le lien très fort" entre les deux pays "que l'on crée le moteur de l'Europe". "Le rôle d'un grand dirigeant n'est pas de flatter uniquement l'esprit cocardier de tel ou tel pour le plaisir", a argumenté l'ancien ministre.