Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, a de nouveau évoqué samedi, dans une interview au Parisien, l'existence d'un pacte entre lui et le Premier ministre François Fillon, bien que l'entourage de ce dernier l'ai démenti.
"J'ai proposé cette idée que l'on travaille main dans la main (...) Je m'engage énormément dans l'animation de notre parti et pour les Parisiens. Donc je trouve que tout cela a du sens. Et il m'a répondu: 'marchons comme cela'", affirme le chef de l'UMP dans les colonnes du Parisien. "J'ai pris acte de ce que François Fillon souhaitait quitter son département de la Sarthe pour s'engager à Paris. Et j'ai moi-même entrepris un travail de médiation, en tant que secrétaire général auprès de tous les élus de Paris, avec le souci que mes amis se rassemblent, tournent la page des divisions", poursuit Jean-François Copé. "Mais cela doit se faire sans humilier personne, et c'est mon rôle d'y veiller", dit-il encore.
Lors d'un déjeuner en tête-à-tête au début du mois, les deux hommes auraient, selon Jean-François Copé, convenu d'un accord au terme duquel il aidait François Fillon à s'implanter à Paris, en échange de quoi ce dernier ne l'empêchait pas de conserver le parti après la présidentielle. L'entourage du Premier ministre a démenti un tel accord. Et à deux reprises ces derniers jours, François Fillon a dénoncé "la politique des coulisses avec ses ficelles, ses petits arrangements", nourrie par "des bruits de couloirs" et "tractations supposées".