Le patron de l'UMP, Jean-François Copé, s'en est pris mercredi à son "ami" Jean-Louis Borloo en critiquant "la posture" du chef des Radicaux qui vient de quitter le parti présidentiel pour créer une confédération centriste autonome, en vue d'une éventuelle candidature en 2012.
Le député-maire de Meaux présentait à l'issue du bureau politique hebdomadaire les prochaines conventions de l'UMP, notamment celles sur l'emploi et les PME ou la justice sociale, organisées par ses adjoints, le libéral Hervé Novelli et le centriste Marc-Philippe Daubresse. "Je suis très attentif à ce que les sensibilités portent les débats de fond" à l'UMP, a-t-il dit. Et d'ajouter: "après, il peut y avoir les postures de tel ou tel qui dira, comme le fait notre ami Jean-Louis Borloo, 'on quitte l'UMP parce que notre sensibilité n'est pas représentée' ".
"C'est sans doute une position, mais encore une fois, elle n'est pas étayée par les faits", a-t-il poursuivi. "J'ai souhaité que chaque sensibilité puisse porter sa contribution au débat de fond", a souligné Jean-François Copé, en citant les prochains débats animés par Hervé Novelli et Marc-Philippe Daubresse.