Jean-François Copé, secrétaire général de l'UMP, a jugé lundi que la candidature parisienne de Rachida Dati, personnalité qui "compte énormément", avait été "légitime" en tant que maire d'un arrondissement compris dans la circonscription qu'elle vise. "Il y a d'autres candidats en France qui ont des mandats européens et que nous envoyons sur des circonscriptions", a répondu Jean-François Copé.
Evoquant sur France Inter la 2e circonscription de Paris (Ve, VIe et la majeure partie du VIIe arrondissements), le député-maire de Meaux a relevé que l'ex-garde des Sceaux avait indiqué la veille maintenir sa candidature. "Le Premier ministre a souhaité être candidat dans cette circonscription. J'avoue que sur ce sujet, aucun des membres de la commission d'investiture ne s'est vu dans l'idée de refuser au Premier ministre son souhait". "C'est comme ça".
"C'est une personnalité qui, à mes yeux, compte énormément dans notre parti", a-t-il encore dit. "Cela me rend profondément malheureux (...). Nous sommes nombreux à espérer trouver une solution".