INTERVIEW E1 - Alors que les consultations en vue du pacte de responsabilité ont commencé à Matignon, Jean-François Copé a estimé lundi matin sur Europe 1 que si, sur le fond, l’idée était séduisante, il n’était en revanche pas convaincu sur la forme. "Tout se fait dans le mauvais sens. Parce que comme d’habitue, ce ne sont pas les forces politiques qui sont consultées en premier, alors que c’est tout de même au Parlement que les choses se passent", a déploré le président de l’UMP. "La consultation commence par la CGT, donc le débat porte tout de suite sur les contreparties", a-t-il poursuivi. "Cela vient montrer que l’écran de fumée se dissipe, et qu’après le grand effet d’annonce, on est en train de voir les bétabloquants se mettre en place. Je crains que malheureusement rien de ce nouvel élan promis ne se mette n place, hélas", a-t-il pronostiqué.
"J’ai envie de dire au président de la République : n’enlevez pas d’une main ce que vous proposez de donner de l’autre. C’est tout le problème", a insisté Jean-François Copé. "Ce serait bien de réussir le pcte de responsabilité, mais pour le réussir, il ne fait pas commencer à laisser tous les bétabloquants empêcher les choses de se faire. Là, il propose une petite baisse de charge, il ne touche pas aux 35 heures, il ne touche pas au Code du travail, il ne touche pas à la formation… Il n’y a rien de concret dans tout ça. Tout est toujours fait a minima", a dénoncé le président de l’UMP.