Ce ne sera en aucun cas une obligation. C'est en tout cas ce qu'a assuré Jean-François Copé, dans un entretien au Figaro daté de vendredi, au sujet de la reconnaissance de "mouvements" au sein de l'UMP. Il affirme que "personne" ne sera "obligé d'adhérer à une sensibilité" et distingue la question de ces "mouvements" de celle des candidatures à la tête de l'UMP,
Interrogé sur le fait de savoir si chacun des mouvements (gaulliste, centriste, Droite populaire...) a "vocation à présenter un candidat" au congrès de novembre où les militants éliront leur président, le secrétaire général de l'UMP répond qu'il "ne voit pas pourquoi". "C'est tout à fait distinct. Je rappelle que personne n'est obligé d'adhérer à une sensibilité", ajoute-t-il.
Alors que l'ex-Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, proche de lui, conditionne sa propre candidature à la sienne, M. Copé se dit "touché" "car, au-delà de l'estime qu'(il) lui porte, il est issu d'une sensibilité différente de la mienne".
Si l'UMP est divisée sur l'introduction d'une dose de proportionnelle aux législatives, proposée par l'ancien président Nicolas Sarkozy pendant la campagne présidentielle et promise par François Hollande, le député de Seine-et-Marne redit son opposition à cette mesure.
La proportionnelle "pourrait faire croire que la diversité est représentée". "Cela donnerait surtout la part belle aux petits partis qui, pour quatre ou cinq sièges, seraient nécessaires à la constitution d'une majorité" comme sous la IVe, "l'une des périodes où la République a le plus mal fonctionné", a ajouté Jean-François Copé.