INTERVIEW E1 - Interrogé sur les ambitions politiques de Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé a botté en touche. "Je ne suis pas son porte-parole, vous l'imaginez bien", a-t-il réagi, mardi sur Europe 1. Le président de l'UMP a ensuite repris presque mot pour mot les paroles de l'ancien chef de l'Etat qui avait jugé lundi "indécent de parler du rendez-vous de la présidentielle alors que les Français souffrent". "Aujourd'hui, personne n'imagine qu'on est en 2017, ce serait d'ailleurs indécent quand on voit la situation dramatique que vivent des millions de Français", a estimé le député-maire de Meaux.
"Mais il y a quelque chose d'indécent à parler du rendez-vous de la présidentielle alors que les Français souffrent."— Nicolas Sarkozy (@NicolasSarkozy) July 8, 2013
Jean-François Copé a ensuite assuré n'avoir "qu'une mission" en tant que patron de l'UMP: "dire aux Français qu'il y a un chemin alternatif et que ce chemin commence par les élections de 2014, c'est-à-dire les municipales".