Copé : "je suis solidaire" de Guaino

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Le leader de l’UMP soutient l’ex-conseiller de Sarkozy, qui avait violemment critiqué le juge Gentil.

Les suites de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bettencourt pourrait bien se dérouler sur le terrain judiciaire. Les réactions outrées ont parfois été d’une telle violence que le juge Gentil a fait savoir qu’il porterait plainte contre Henri Guaino. L’ancien conseiller spécial de l’ex-président, qui n’avait pas eu de mots assez durs à l’encontre du magistrat, sait désormais qu’il peut compter sur le soutien de sa famille politique. Jean-François Copé, président de l’UMP, l’a affirmé avec force dimanche sur Europe 1.

"Solidaire de sa liberté d’expression". Jean-François Copé a ainsi refusé de condamner les propos d’’Henri Guaino, qui avait accusé le juge Gentil de "déshonorer la République". "Je n’ai pas tenu les propos d’Henri Guaino, mais en tant que président de l’UMP, je suis solidaire de sa liberté d’expression", a-t-il assuré. "S’il advenait que Henri Guaino fasse l’objet d’une procédure pour ce qu’il a dit, je serais solidaire de lui", a-t-il insisté.

"On peut s’interroger". Sans s’étendre sur le fond, Jean-François Copé a tout de même mis en doute l’impartialité des magistrats dans cette affaire. "A partir du moment où des magistrats s’expriment dans une tribune, dans la presse, ils ne peuvent pas dans le même temps interdire à des responsables politiques de s’exprimer à leur tour", a argué le président de l’UMP. "On peut les uns et les autres s’interroger sur le contenu d’une tribune de magistrats qui mettent en cause la politique menée par un chef de l’Etat. C’est une question qu’on peut poser."