Le secrétaire général et candidat à la présidence de l'UMP Jean-François Copé a rappelé dimanche que "l'UMP (n'était) pas le RPR" et mis en garde l'UDI contre la tentation de vouloir "se faire plus grosse que le boeuf", comme la grenouille de la fable de La Fontaine.
Le député-maire de Meaux a rappelé que l'UMP avait été "créée comme un grand parti de droite et de centre droit", accueillant en son sein de nombreux centristes. "C'est pour cela que j'ai voulu personnellement que l'on permette les fameux mouvements, qui déposent des motions, et par exemple il existe (dans le parti) une motion centriste, libérale et humaniste, animée par de très nombreux parlementaires, plus d'une centaine, dont l'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Luc Chatel, et le chef de file des centristes de l'UMP Marc-Philippe Daubresse", a-t-il développé.
"Je ferai tout ce que je peux, et je crois ne pas être le seul, pour qu'on épargne aux millions de Français de droite et de centre-droit l'horreur qu'a constitué le RPR et l'UDF, ces luttes fratricides où nos aînés se battaient tellement entre eux que c'était pour le plus grand bonheur de Mitterrand et de la gauche", a promis le député.
Jean-François Copé a par ailleurs récusé l'idée que son élection à la tête de l'UMP ferait fuir les centristes du parti. "Je suis celui qui est allé le plus loin dans l'ouverture aux centristes de l'UMP. Je suis largement soutenu par des gens issus de la famille gaulliste, de la famille centriste et libérale", a-t-il affirmé.