Le président proclamé de l'UMP, Jean-François Copé, a affirmé vendredi qu'il était "d'une bonne volonté réelle", notamment vis-à-vis de la médiation d'Alain Juppé, mais qu'il n'accepterait jamais de se "faire voler sa victoire".
"Je suis d'une bonne volonté réelle, j'ai accepté" la médiation du maire de Bordeaux "par ouverture, pour que la situation bouge", mais "je n'accepterai jamais qu'on truande un vote", qu'on "me vole ma victoire", a-t-il déclaré devant quelques journalistes.
C'est pourquoi "il est hors de question" de "céder du terrain" aux fillonistes, qui refusent, selon Jean-François Copé, "le respect des statuts" et font "une démarche désespérée" en ne reconnaissant pas la légitimité de "la commission nationale des recours", saisie par le député-maire de Meaux jeudi midi.