Jean-François Copé, qui brigue la présidence de l'UMP en novembre prochain, affirme que "sur trois ou quatre sujets", "nous aurions pu aller plus loin" durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy, citant les 35 heures et l'immigration, dans un entretien au Point.
"Tous ceux qui voudraient, a posteriori, s'en prendre à son bilan ou à sa personne me trouveront sur leur chemin", déclare le secrétaire général de l'UMP à propos de l'ancien président, en convenant que l'histoire de sa relation avec Nicolas Sarkozy est "faite de hauts et de bas".
"Maintenant, sur trois ou quatre sujets, avec le recul, nous aurions sans doute pu aller plus loin: la fusion des départements et des régions; l'immigration, que nous aurions pu mieux maîtriser; la fiscalité antidélocalisation ("TVA sociale"), adoptée trop tardivement, et le maintien de la durée légale du temps de travail à 35 heures, auquel je proposais qu'on substitue une négociation par branche et par entreprise", énumère M. Copé.