Jean-François Copé, proclamé lundi président de l'UMP par la commission des recours du parti, a estimé qu'il "appartient en conscience de choisir le pardon plutôt que la division". Dans une déclaration au siège de l'UMP, il a promis qu'il "ne polémiquerait pas" avec son rival François Fillon et ses soutiens. "C'est un devoir que je m'impose", a-t-il dit, ajoutant: "Il appartient à chacun en conscience de choisir le pardon plutôt que la division l'avenir plutôt que la rancœur."
"Nous avons besoin de François Fillon", a-t-il ajouté, s'engageant à modifier les statuts de l'UMP et à rendre "irréversible" l'organisation de primaires à l'UMP. "Je m'engage à composer un collège qui aura pour mission de nous accompagner pour ce travail d'apaisement et de réconciliation. Je proposerai à François Fillon d'y participé", a-t-il promis. "Il n'y a ni vainqueur, ni vaincu, mais une seule et grande famille : l'UMP", a-t-il conclu.