Jean-Pierre Raffarin estime que Jean-François Copé, qu'il soutient pour la présidence de l'UMP, "n'est pas en retard" sur son rival François Fillon, favori des sondages, et "rencontre un grand succès sur le terrain", dans un entretien à paraître samedi dans Le Figaro. " Les sondages sont faits auprès des sympathisants, mais ce sont les militants qui votent et personne ne peut dire quel sera le résultat de ce scrutin, d'autant qu'il reste six semaines de campagne", assure l'ancien Premier ministre. "Je suis persuadé que le score sera beaucoup plus serré que le prédisent les sondages. Aujourd'hui, comme dirait Nicolas Sarkozy, 'tout est possible'", souligne-t-il.
Après avoir plaidé jeudi pour que "la jeune génération" prenne les rênes de l'UMP, le sénateur de la Vienne précise qu'il n'est "pas du tout hostile à l'éventuel retour de Nicolas Sarkozy". "Mais on ne saura qu'en 2015 ou 2016 s'il veut et s'il peut revenir. Je suis inquiet que cette incertitude ralentisse l'élaboration de notre projet et l'émergence de la nouvelle génération, qui doit prendre en main la reconquête", explique-t-il.