Le secrétaire général de l'UMP, Jean-François Copé, interrogé sur les tout derniers propos de Claude Guéant, a estimé jeudi soir, qu'il n'était "pas question de remettre en cause" la possibilité de porter des signes religieux pour les usagers des services publics.
"Il va de soi évidemment qu'il n'est pas question de remettre en cause celles et ceux qui portent des signes religieux, y compris lorsqu'ils se rendent dans les services publics, dès lors qu'ils ne sont pas bien sûr fonctionnaires dans ces services publics", a-t-il déclaré devant quelques journalistes en marge d'un meeting électoral à Meaux, ville dont il est député-maire. "Cela va de soi", a-t-il insisté. "Les lois de la République s'appliquent".
Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a provoqué jeudi un nouveau tollé, avec des propos sur la "préférence religieuse" des usagers des services publics et il a accusé le PS de les avoir déformés.