Malgré les critiques, notamment dans le camp Fillon, Jean-François Copé persiste et signe. Le secrétaire général de l’UMP est revenu jeudi au micro d’Europe 1 sur la polémique autour du "racisme anti-blanc", une expression qu’il emploie dans son livre. "Moi, j’assume une droite décomplexée, une droite républicaine, qui a toujours récusé l’alliance avec le Front national et qui dans le même temps vous dit ‘je ne vais pas m’interdire de parler des sujets qui angoissent les gens", a-t-il lancé.
Assurant qu’il fait partie de ceux qui luttent "contre toutes les formes de racisme, d’intégrime et d’extrémisme", il affirme : "en même temps, on ne va pas tourner autour du pot : on ne veut pas entendre qu’il y a un vrai problème de sécurité, un vrai problème dans certaines écoles de nos quartiers".
"C’est insupportable"
Pour Jean-François Copé, "on ne veut pas voir à Paris ce que sur le terrain on entend tous les jours". Une petite pique déguisé qui vise son rival dans la course à la présidence de l’UMP, Jean-François Fillon. Le "racisme anti-blanc" se manifeste selon lui "par le fait qu’il est des quartiers où il ne fait pas bon être une femme, être de couleur blanche, où dans certains endroits on vous montre tous les jours du doigt". Ce qui donnerait "envie à certains de nos compatriotes de fuir le quartier où ils habitent parce qu’on leur fait comprendre qu’ils ne sont pas chez eux, c’est insupportable", a-t-il poursuivi.
>> A lire aussi : Copé ou Fillon, qui est le plus à droite ?
Ce "racisme anti-blanc" viendrait selon lui "de l’ignorance, de l’inculture, de l’absence de structures éducatives suffisantes, d’encadrement qui devrait être renforcé". Et Jean-François Copé de plaider pour la "déghettoisation" : "à chaque fois qu’on y a procédé, on a trouvé des solutions".
Dans Le vrai-faux de l'info, Laurent Guimier revient aux sources de la très polémique expression "racisme anti-blanc" :