Un autre ancien ministre d'être mis en cause dans l'affaire Karachi. Entre 2003 et 2005, Jean-François Copé, alors membre du gouvernement Raffarin, aurait bénéficié de "largesses" du marchand d'armes Ziad Takieddine pour un montant estimé à 19.050 euros, selon les informations de Mediapart.
"Il s'agit pour l'essentiel d'invitations et de déplacements au cap d'Antibes, à Londres, à Venise et à Beyrouth. Ces dépenses pourraient faire partie du périmètre du "recel" d'abus de biens sociaux reprochés à M. Takieddine sur les sommes obtenues sur les marchés d'armement", peut-on lire sur le site Mediapart.
Des documents obtenus par les enquêteurs montrent que Ziad Takieddine aurait utilisé ses liens avec le ministre en 2005 pour "des litiges fiscaux d'autres hommes d'affaires, dont Gérard Achcar, le patron d'un puissant groupe agroalimentaire".
L'homme d'affaires franco-libanais, est poursuivi pour des malversations présumées, dans le cadre de l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995. Son nom est au cœur de deux contrats d'armement conclus dans les années 90 avec le Pakistan et l'Arabie saoudite. C'est par lui qu'auraient transité plus de 230 millions d'euros de commissions occultes.