Jean-François Copé, dont l'élection à la présidence de l'UMP reste contestée par son rival François Fillon, a estimé mardi sur France Info que l'heure n'était pas à organiser un nouveau scrutin.
"L'heure n'est pas, dans la passion du moment, dans l'amertume, le regret, à dire : il faut revoter tout de suite. Non !", a déclaré le député-maire de Meaux. Selon plusieurs sources concordantes, Nicolas Sarkozy a estimé lundi qu'il serait préférable de revoter pour sortir l'UMP de l'impasse. "Ce sont des propos qu'on lui prête, moi personnellement, je ne l'ai pas entendu le dire", a relevé Jean-François Copé.
"Statutairement parlant, ça veut dire repartir sur six mois au minimum de campagne interne", a prévenu l'ancien ministre. "Est-ce que vous pensez que l'UMP peut se permettre de faire encore parler d'elle-même sur des querelles internes pendant six mois ?", a-t-il demandé.