Copé : "tous derrière Nicolas Sarkozy"

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"C’est le président qui détermine notre feuille de route", a assuré Jean-François Copé.

Il s’est gagné au cours des dernières semaines les surnoms d’"hyper-président des députés UMP" ou de "Premier ministre bis". Mais Jean-François Copé l’a martelé dimanche : "Je suis engagé à fond aux côtés de Nicolas Sarkozy pour sa réélection en 2012". "Aujourd’hui, la gauche est en situation de l’emporter à la présidentielle. Donc, ce n’est pas le moment de se diviser. Tous derrière Nicolas Sarkozy", a-t-il encore insisté dans Le Grand Rendez-Vous Europe 1/Le Parisien Aujourd’hui en France.

"Un nouveau pacte majoritaire"

Il n’y a "pas de doute et pas d’ambigüité, c’est bien le président de la République qui détermine notre feuille de route", a encore dit Jean-François Copé. Tout en maintenant sa proposition de créer un "nouveau pacte majoritaire", "qui ne s’inscrit absolument pas, je le dis à mon ami Brice Hortefeux, en contre par rapport à ce que nous avons fait avant", a-t-il assuré.

Pour Jean-François Copé, la majorité doit à la fois "se reconstruire", après le revers aux régionales, et "se construire", avant l’échéance de 2012. "On n’est pas là pour brûler la maison, on est là pour comprendre ce qui s’est passé", a-t-il expliqué alors que se tient un "séminaire de travail" à huis clos des parlementaires UMP.

Interdiction totale pour la burqa

Sur les réformes à venir, le chef des députés UMP s’en est pris à la "barrière des 60 ans" qui sera discutée à l’occasion de la réforme des retraites. Il a par ailleurs à nouveau défendu une loi pour interdire le port du voile intégral. "Je suis partisan d’une interdiction sur l’ensemble de l’espace public parce que je pense que l’interdiction partielle est totalement inapplicable", a-t-il précisé alors que ce texte pourrait être contraire au droit français.

A propos des réformes déjà réalisées, Jean-François Copé a défendu le bouclier fiscal - "je sais que c’est beaucoup moins populaire que de taper les horribles entrepreneurs, les horribles riches, mais moi c’est mes convictions" - et critiqué à demi-mot la baisse de la TVA dans la restauration – "on verra bien, il faut donner sa chance au produit comme on dit dans La vérité si je mens".

"Il faut rester dans sa famille politique, quitte à exprimer des différences, plutôt que de jouer cavalier seul, sinon on perd les élections ou on les fait gagner à ses adversaires", a conclu Jean-François Copé.