L’INFO. A quatre jours des élections européennes, Jean-François Copé a appelé à l'unité et a aussi rendu hommage à l'action de Nicolas Sarkozy en Europe, mercredi soir, lors du dernier meeting de campagne pour les élections européennes à Paris. La tribune annoncée de l’ancien président, jeudi dans Le Point, est, pour le patron de l’UM, une bonne nouvelle. "Je suis bien heureux qu'il publie demain une tribune pour venir appeler les Français à la mobilisation!", a-t-il lancé sous les applaudissements.
Alors que les prises de positions d'Henri Guaino ou de Laurent Wauquiez ont semé le trouble ces dernières semaines, l’élu de Meaux a estimé qu’il ne "doit y avoir de place ni pour les querelles personnelles ni pour les dissonances, à un moment où chacun doit se sentir prêt à son poste", mais, a-t-il ensuite reconnu, "c'est vrai, il y a bien eu une ou deux voix, ou trois, discordantes, c'est la vie, c'est la nature humaine".
"Je veux que la vérité soit connue". Quelques instants avant de monter sur l’estrade, qu’il a partagée avec son meilleur ennemi François Fillon, Jean-François Copé avait répondu aux questions de BFMTV concernant l’affaire Bygmalion : "je parlerai de tout cela après les élections européennes (…) j’ai convoqué un bureau politique pour mardi et donc nous ferons la lumière sur tout cela. Je veux que la vérité soit connue et moi-même j’ai des interrogations (…) Quand on est président de l’UMP, on n’est pas dans la gestion quotidienne du point de vue financier, on ne voit pas les factures, on ne voit pas les règlements, ce n’est pas ma mission."
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